vendredi 25 mai 2012

A quai, encore ! (2)

(Humeur) Moi rêvée : folle, fêlée, fantasque.                             
La minute entre deux trains.
(Vision d’ensemble) Toi saisi, mais radieux.

(Ligne de mire) La fleur de ton sourire. Tout ton corps en tête.

(État) Cœur dans gorge, mains tremblantes. 14 ans.


Tu regardes quoi ? De quelle couleur est ma peau ? (oui, il y a autant de taches ici-partout que sur mon visage)

(Nous) Limitrophes, égarés, reclus,
Dans un conte audacieux peuplé de lynx miniatures. Sorcières et louves en vrac.

J’étais là, avec un e, plus que jamais féminine. Plus que jamais le personnage de cette histoire que j’invente à mesure de nous.

(Pourquoi ?) Pour des folies enivrantes, mes tréfonds noirâtres.

Faire barrage à ta sagacité,
Et aussi : regarder tes hanches à travers la toile, imaginer le vallon qui descend sous ta crête iliaque jusqu’entre tes cuisses et me repaître de ton visage parce que jamais je n’en ai  assez.

(Projet) Bouffer tes lèvres avec un peu de brusquerie, glisser mes mains sous tes fringues et sur toute ta peau,

Embrasser ensuite tes cils et l’aile droite de ton nez,

(Objectif) et mettre mes seins devant ta bouche. Devine ?

Mais les sillons si fins qui font glisser de la beauté le long de tes joues... Ils m’appellent ! Tac !

(Action) Chacun a regardé, avec le sourire,
Cette petite intention bizarre
Se faire éconduire.
Ce caprice extravagant,
Ce désir saugrenu
de précipiter ma bouche sur la tienne,
S’en aller, la queue basse. (Mauvais jeu de mot)

(Ce qu’il reste)
2 humains hagards et mal réveillés.
Et dans ma tête : pas plus de folie que dans la tienne.

(Bilan) La précipitation est une faute de goût.





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