Comment tendre avec toi les cordes du soleil
Quand des brumes nous ligotent et diluent nos délices ?
Ton front ouvert demeure comme une plage déserte,
Et nos peaux fondent et cuisent dans cette marmite obscure.
Mon errance invisible perce tes défaillances,
Tue en moi les odeurs des fleurs apprivoisées
Que tu ne m'as pas offertes.
Et délie les menottes de mes désirs idiots, dans un tango amer.
Il faut changer de rive pour creuser la couleur
Pendre haut et court les loups qui rongent nos tréfonds
Et dire à la lumière ce que nous savons d'elle.
Je suis proie impavide, je suis forte et légère.
J'aime l'alcool et le pain, les rivières et les cols.
Embrasser tout le jour des flammes vertes encore...
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