Le grognement du
bus.
Les volets qui
grincent et grincent et susurrent milles phrases ininterprétables
Et jamais ne
claquent.
Le sommeil
intraitable
Et l’homme
Qui ronronne
Ce
son qui n’est plus là
« C’est
dur de se détacher par habitude »
Et
aussi de faire le portrait d’un oiseau
Surtout
en pleine nuit.
MATIN
« Qu’est-ce
qui s’envole en premier ? »
« Qu’est-ce
qui est jaune et qui... »
Ce
son. Qui n’est plus là
Et le
soupir du camion qui
pompe
En tressaillant sur ses pieds-pneus
En tressaillant sur ses pieds-pneus
La
trompe pleine
« On
dirait un éléphant ! C’est quoi dans l’trou ? »
Et
ce son qui n’est plus là.
GRAND
JOUR
Le
rayon franc qui brûle la peau
Lumière
en trop. Filtrée à travers peau
Là où
le battement est si proche.
Grosse
caisse molle et prometteuse
Est-ce
que son ventre étouffe le cri des pneus sur la route ?
Est-ce
que le son de son sang prend le dessus dans son dedans ?
Ce son qui n’est plus. Là.
SOIR
Les
« papa » qui t’appellent dans la rue.
Comme
si le temps n’était pas passé.
Le
lapin en peluche a préféré se taire.
Et
ce son. Qui vient. Là.
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