Pourfendeur de Nuages, qu'il s'appelle. Ceux qui lisent ici savent combien je suis raide dingue du monsieur. Il m'importait vraiment de lire ce gros roman historique d'un de mes auteurs favoris. D'autant plus qu'il m'était chaudement recommandé par des gens que j'apprécie, et que le sujet m'intéresse au plus au point (vie et mort de John Brown, premier et célèbre abolitionniste blanc aux Etats-Unis, juste avant la Guerre de Sécession).
Sauf que, voilà : j'ai ramé pour parvenir jusqu'au milieu du bouquin, pensant qu'à un moment ou un autre, l'intrigue allait "décoller", que ce rythme lambinant qui me rendait folle allait s'accélérer pour qu'on passe enfin aux choses sérieuses. J'ai cru que ça y était, plusieurs fois. Et puis non. Une fois posé le décor, ça continue, ça se répète, ça fait mine de creuser la psychologie des personnages, ça raconte des tas d'histoires sur les uns et les autres mais moi ça m'a surtout ennuyée.
Bah voilà. Ce que je vais vous dire maintenant, j'ai mis un peu de temps à l'accepter moi-même : je n'aime pas ce livre. Il me semblait bien que j'avais un penchant plutôt prononcé contre les romans historiques, mais là, ça se confirme...
Enfin ça m'a pris plusieurs mois - pauvre de moi qui ne lis que quelques pages par jour. Alors que Bret Easton Ellis, Marie N'Diaye, Column McCann et Dennis Lehanne m'attendaient bien sagement sur l'étagère. Si c'est pas malheureux !
Allez, à nous les Trois Femmes Puissantes !
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