J'aime bien parler de livres lus il y a longtemps. Comme si les souvenirs qui restent sont ce qu'il fallait vraiment garder d'un livre. Comme si tout les détails s'étaient effacés, pour laisser place à la certitude incontestable d'avoir lu quelques chose de bon.
Train de nuit pour Lisbonne, de Pascal Mercier, fait partie de ces livres, lus il y a quelques années, qui, tout comme Traité des Passions de l’Âme, m'ont laissé un souvenir impérissable. Le livre raconte l'histoire d'une quête. Recherche d'un homme réel, quête identitaire et philosophique à la fois, le récit alterne des pages, lumineuses, de philosophie vécue et des descriptions, splendides, de Lisbonne. Le narrateur -un universitaire érudit qui décide un beau jour de faire basculer sa vie en montant dans un train- nous balade entre ses souvenirs et ses émois intellectuels. C'est agréable, fin et dense à la fois. Un peu comme un sabayon*. Un très beau roman.
*Fallait le placer, non ?
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