Parfois c'est difficile, d'écrire. Même avec la rage au cœur. Même avec la patience. Même avec la détermination, même avec le temps. (Et je n'ai pas tout ça.)
Alors parfois, on ne sait plus où on va, on a envie de faire demi-tour. Ou d'avoir un GPS. D'arrêter d'être à la fois le pilote et le copilote, qui s'engueulent.
Alors j'ai eu envie de vous faire lire un passage. Le début de la troisième partie. Pour voir. Pour savoir.
Ça vous dirait quoi, vraiment, de lire ça dans un roman ?
"C'est un rêve étrange. Il n'y a pas un bruit. Le silence est assourdissant, effrayant. Elle est en haut. Elle surplombe la scène. Une voix grave chante un blues très sombre.
C'est une forêt. Une vraie forêt d'automne. Les arbres, les troncs. Droits, pas très gros, dressés vers le ciel. Gris, blanc, tâchés de marron par endroit. Le bel ocre des feuilles recouvre le sol. C'est une image douce et tellement familière. Une souche. Des feuillus, qu'elle connaît, presque par leur prénom, depuis l'enfance.
Il fût un temps où la forêt était sa maison.
Pourtant, ce paysage est inquiétant.
D'abord, elle survole la scène, à hauteur de la cime des arbres, ce qui n'est pas tellement normal.
Ensuite, il y cet âne mort en plein milieu de son champ de vision.
Il y a des ancolies dans la forêt. Et un âne mort. Et un cadavre. Dans l'âne.
A l'intérieur de l'âne.
C'est à dire que l'âne est ouvert. Sa panse est fendue, comme par un chirurgien habile et particulièrement cruel. Les viscères encore chauds reposent délicatement sur les feuilles, mortes.
Lové à l'intérieur du ventre de l'âne, il y a le cadavre de l'homme qu'elle aime.
Elle ne le voit pas en entier, mais elle sait. Elle sait aussi qu'il va y avoir une enquête de police, et que toutes sortes de choses compliquées vont arriver ensuite.
C'est surtout un rêve angoissant. Ce silence. Cette aimable forêt. Ce pauvre âne, mort.
Et l'homme. C'est lui, celui qu'elle aime. Et à la fois, ce n'est pas vraiment lui. C'est seulement son alter ego masculin.
Un frère. Celui qui jamais n'a existé."
C'est une forêt. Une vraie forêt d'automne. Les arbres, les troncs. Droits, pas très gros, dressés vers le ciel. Gris, blanc, tâchés de marron par endroit. Le bel ocre des feuilles recouvre le sol. C'est une image douce et tellement familière. Une souche. Des feuillus, qu'elle connaît, presque par leur prénom, depuis l'enfance.
Il fût un temps où la forêt était sa maison.
Pourtant, ce paysage est inquiétant.
D'abord, elle survole la scène, à hauteur de la cime des arbres, ce qui n'est pas tellement normal.
Ensuite, il y cet âne mort en plein milieu de son champ de vision.
Il y a des ancolies dans la forêt. Et un âne mort. Et un cadavre. Dans l'âne.
A l'intérieur de l'âne.
C'est à dire que l'âne est ouvert. Sa panse est fendue, comme par un chirurgien habile et particulièrement cruel. Les viscères encore chauds reposent délicatement sur les feuilles, mortes.
Lové à l'intérieur du ventre de l'âne, il y a le cadavre de l'homme qu'elle aime.
Elle ne le voit pas en entier, mais elle sait. Elle sait aussi qu'il va y avoir une enquête de police, et que toutes sortes de choses compliquées vont arriver ensuite.
C'est surtout un rêve angoissant. Ce silence. Cette aimable forêt. Ce pauvre âne, mort.
Et l'homme. C'est lui, celui qu'elle aime. Et à la fois, ce n'est pas vraiment lui. C'est seulement son alter ego masculin.
Un frère. Celui qui jamais n'a existé."
"Ça vous dirait quoi, vraiment, de lire ça dans un roman ?"
RépondreSupprimerBen ça semble prometteur, quand même
Je veux lire la suite !
RépondreSupprimerLa suite, elle n'est pas écrite encore... Mais elle le sera un jour. Et le début est lisible, par contre !
RépondreSupprimerC'était moi l'anonyme mais le bidule ne m'a pas identifié sur mon smartphone.
RépondreSupprimerAhah, salut anonymous guy qui sait même pas se servir des nouvelles technos ;-)
RépondreSupprimerBon, t'attends que j'écrive la troisième partie, ou tu veux le début ?
Attention, c'est pas vraiment de la fantasy !