Salut bazar,
Un peu débordée en ce week-end pascal, entre la vérole qui s'est abattue samedi soir sur mon ordinateur et le débarquement programmé de quelques ascendants, je t'offre à la va-vite deux très jolies lectures en ligne que j'ai faites cette semaine :
- un grand et beau poème de Kérouac, incisif et presque brutal, trouvé chez Oeuvres Ouvertes
- un texte tendre, sensuel et réussi de @KoliaDelesalle sur son blog A peu près rien. Ou l'on parle d'enfance, de baisers et d'adolescence.
Je passerai en coup de vent sur l’actualité, entre la polémique au sujet du texte de Günter Grass et celle à propos du baptême officiel de la liseuse. Au passage, j'ai bien du mal à comprendre pourquoi un si joli mot pose autant de problèmes. Sans être une ardente défenseuse d'une langue française immuable, je trouve "liseuse" beaucoup plus poétique que "reader". Et pourquoi la technologie ne pourrait-elle pas nous conduire à restaurer de beaux vieux mots ?
Bonne semaine,
J.
Parce que "liseuse" c'est pas assez technologique pour certains extrémistes qui ne sortent pas les pieds de leur entourage ultra-technophile.
RépondreSupprimerL'important c'est d'avoir trouvé un mot qui convienne au plus grand nombre, parce que les non-technophiles s'en tape pas mal et qu'ils veulent quelque chose de simple.
"Liseuse" c'est bien, ça correspond à rien du tout dans l'esprit des gens, au contraire de reader (j'ai un google reader, c'est bien, mais ce n'est pas une liseuse ! :P) ou de lecteur d'ebook (qui prêterait à confusion : le lecteur d'ebook lit son ebook sur un lecteur d'ebook... comment le grand public qui confond déjà ebook, e-reader et tablette pourrait comprendre ce genre de nuance tordue ?)
Oui, je crois que t'as apporté exactement l'argumentaire qui me manquait. Merci !
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