Bon, c'est pas tout ça, mais il va falloir se remonter les manches !
Octobre 2012. J'envoyais mon demi-roman à une bande de lecteurs amicaux et persévérants, avant de (re-)plonger dans les études universitaires. Et voilà que, presque trois ans plus tard, j'ai à peine ressorti la tête de l'eau ! De fil en aiguille, me voilà changée. Un peu. Beaucoup.
Le demi-roman est toujours là.
Je relis les commentaires des lecteurs amicaux et persévérants. Une fois. Deux fois.
Je ressens une impression étrange quand j'entends un écrivain parler de son travail à la radio.
Un peu comme une grosse envie de pleurer, en plus serein et en plus joyeux.
Juste une grosse envie d'écrire, peut-être ?
Sauf que trois ans, c'est pas rien. Et même si j'ai entretenu l'écriture professionnelle, ça n'a rien à voir. C'est un peu comme arrêter la course à pied et faire de la natation : on a toujours le souffle mais ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent. Bref, avant de filer plus loin la métaphore - j'ai envie d’écrire "filer plus loin dans la métaphore", tant ça ressemble à une échappatoire pour éviter ce qui va suivre... Non c'est vrai, je pourrais continuer longtemps sur cette comparaison, qui me paraît potentiellement fort productive ! Avant de filer donc, et de trouver un autre prétexte pour ne pas m'y mettre, je crois qu'il faut que je crache le morceau, et que je me rende (les armes et tout) à l'évidence : ça va pas être facile.
Sauf que. Heureusement, il y a les échauffements. Alors au lieu de me remettre directement au travail pour faire du demi-roman un trois-quart-de-roman, je vais peut-être essayer de m'échauffer. Histoire d'éviter de me froisser un muscle.
Ahah !
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