26 mai 2019
Je suis dans une sorte de centre de vacances, ou peut-être est-ce un orphelinat pour adultes. Je cherche mes amies. Pierre Barrault s'est libéré de ses boyaux de chat et roule à vive allure sur une route toute droite au milieu d'un désert de poussière. Les perroquets mauves s'agitent dans les cavités de Pierre Barrault, le vent qui s'engouffre par la fenêtre leur donne des envies d'envol. Je suis le grand chien rouge brillant assoupi sur le siège du passager. Je somnole, bercé par le bruit du moteur. A l'orphelinat-lycée, je retrouve Guillonne Balaguer et une autre amie. Nous prenons la mer dans une barque légère qui rase l'eau bleue turquoise du Pacifique. C'est Guillonne qui rame et pilote. Nous sommes loin de Krastaner-Blaireau et pourtant l'inquiétude est toujours palpable. Nous voguons en haute mer sur cette barque très fine, comme un tapis volant, pour ciel la mer. Mes perruches vertes et jaunes pépient doucement dans mes cavités, le vent marin leur donne des envies d'envol. J'ai peur de perdre mon ordinateur dans l'eau salée. Nous arrivons en vue d'une petite île du Pacifique. La barque tangue d'une façon impressionnante. Je me demande comment Guillonne Balaguer peut savoir si bien se repérer, en pleine mer, comment trouve-t-elle son chemin ? L'océan paraît immense. Nous accostons sur la petite île. Ma mère et une de mes sœurs descendent de la barque. Au milieu de l'île, Pierre Barrault est assis sur son fauteuil, entouré de deux grands lapins orange brillants qu'il carresse d'une main nonchalante. Son visage a retrouvé sa forme habituelle, tous les éléments sont au bon endroit. Sauf peut-être les oreilles, qui ont rétréci, se sont multipliées par mille et ornent ses pommettes en battant des ailes comme une tribu de petits papillons. Il m'informe qu'il a pris la place de Cron. Il l'a ligoté sur une palette en bois brut avec les boyaux de trois chats, puis l'a revêtu du plaid en peau d'extra-terrestre. Cron est seul au milieu du désert de poussière. Il fera le régal des cactus fructivores, qui ne manqueront pas de le prendre pour une papaye. Krastaner-Blaireau est le lapin orange de gauche, ce qui permet à Pierre Barrault de le surveiller. Tout va bien. Le lapin orange de gauche porte une laisse en cuir avec un collier hérissé de piquants qui pénètrent un peu dans sa peau. Nous sommes paisibles. Les perruches s'envolent en chantant, à bouche fermée, le Chant des partisans, devant un coucher de soleil somptueux, vert et violet. Guillone dit que c'est bien fait pour Krastaner-Blaireau, le lapin orange, le collier à piquants. Je suis pied nus dans le sable, les cavités se referment une à une. Nous ramassons du bois pour le feu. Nous cuisons de grandes carottes jaunes et très belles.
Je suis dans une sorte de centre de vacances, ou peut-être est-ce un orphelinat pour adultes. Je cherche mes amies. Pierre Barrault s'est libéré de ses boyaux de chat et roule à vive allure sur une route toute droite au milieu d'un désert de poussière. Les perroquets mauves s'agitent dans les cavités de Pierre Barrault, le vent qui s'engouffre par la fenêtre leur donne des envies d'envol. Je suis le grand chien rouge brillant assoupi sur le siège du passager. Je somnole, bercé par le bruit du moteur. A l'orphelinat-lycée, je retrouve Guillonne Balaguer et une autre amie. Nous prenons la mer dans une barque légère qui rase l'eau bleue turquoise du Pacifique. C'est Guillonne qui rame et pilote. Nous sommes loin de Krastaner-Blaireau et pourtant l'inquiétude est toujours palpable. Nous voguons en haute mer sur cette barque très fine, comme un tapis volant, pour ciel la mer. Mes perruches vertes et jaunes pépient doucement dans mes cavités, le vent marin leur donne des envies d'envol. J'ai peur de perdre mon ordinateur dans l'eau salée. Nous arrivons en vue d'une petite île du Pacifique. La barque tangue d'une façon impressionnante. Je me demande comment Guillonne Balaguer peut savoir si bien se repérer, en pleine mer, comment trouve-t-elle son chemin ? L'océan paraît immense. Nous accostons sur la petite île. Ma mère et une de mes sœurs descendent de la barque. Au milieu de l'île, Pierre Barrault est assis sur son fauteuil, entouré de deux grands lapins orange brillants qu'il carresse d'une main nonchalante. Son visage a retrouvé sa forme habituelle, tous les éléments sont au bon endroit. Sauf peut-être les oreilles, qui ont rétréci, se sont multipliées par mille et ornent ses pommettes en battant des ailes comme une tribu de petits papillons. Il m'informe qu'il a pris la place de Cron. Il l'a ligoté sur une palette en bois brut avec les boyaux de trois chats, puis l'a revêtu du plaid en peau d'extra-terrestre. Cron est seul au milieu du désert de poussière. Il fera le régal des cactus fructivores, qui ne manqueront pas de le prendre pour une papaye. Krastaner-Blaireau est le lapin orange de gauche, ce qui permet à Pierre Barrault de le surveiller. Tout va bien. Le lapin orange de gauche porte une laisse en cuir avec un collier hérissé de piquants qui pénètrent un peu dans sa peau. Nous sommes paisibles. Les perruches s'envolent en chantant, à bouche fermée, le Chant des partisans, devant un coucher de soleil somptueux, vert et violet. Guillone dit que c'est bien fait pour Krastaner-Blaireau, le lapin orange, le collier à piquants. Je suis pied nus dans le sable, les cavités se referment une à une. Nous ramassons du bois pour le feu. Nous cuisons de grandes carottes jaunes et très belles.
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